Animé, parfois anime, (アニメ, prononcer « animé ») est le diminutif de アニメーション (animééshon). Il s’agit donc d’un mot emprunté désignant les films d’animation, fais par le Japon. En français, ce terme désigne en général uniquement ces dessins animés produits au Japon. On utilise également les mots japanime ou japanimation.
Les réalisateurs japonais utilisent souvent le terme complet アニメーション.
Le terme de Manga eiga, littéralement « film de manga », était le terme original pour désigner les dessins animés d’inspiration de manga (bande dessinée japonaise).
Ils sont très populaires au Japon : en 2001, le Voyage de Chihiro a battu le record de recettes dans ce pays, devançant le film Titanic.
Parmi les films qui rencontrent en général le succès, on peut citer ceux issus du Studio Ghibli, fondé par Hayao Miyazaki et Isao Takahata.
Très souvent, ils sont en rapport avec un manga : soit l’animé est basé sur un manga à succès, soit un manga est créé d’un animé populaire. Parfois les deux sont créés en même temps.
On distingue en général différents types d’animé :
-Les séries
-Les OAV
-Les films
L’histoire des animés commencent au début du XXe siècle, fait par quelques pionniers suivant les traces des occidentaux. Après quelques expérimentations, une longue période suivit où la production fut réduite à quelques courts métrages, quelques commandes de l’armée ou des cinémas.
Il fallut attendre 1963 pour qu’Osamu Tezuka sorte Astro, le petit robot, la première grande série animée dotée de personnages récurrents au sein d’une histoire suivie, ou bien encore Le Roi Léo. Tetsujin 28-go se rendit également célèbre au Japon.
Les années 1970 virent l’explosion de grandes franchises, notamment de mecha : Mobile Suit Gundam (1979-1980).
Les années 1980 montrent un fort développement du space opera. On regarde Dragon ball, Robotech (1985), Lamu (de Mamoru Oshii, 1984). Le Studio Ghibli fait parler de lui avec Le Château dans le ciel (1986), deux ans après Nausicaä de la vallée du vent (Hayao Miyazaki, 1984) et les otaku apparaissent. On voit également Le Tombeau des lucioles (1987), Akira (1988) ou Kiki la petite sorcière (1989). Les OAV apparaissent, le hentai également.
Les années 1990 sont marquées par plusieurs œuvres chocs, très recherchées : Neon Genesis Evangelion d’Hideaki Anno (1995), Ghost in the Shell d’Oshii.
La fin des années 1990 et les années 2000 voient un fort retour des œuvres commerciales, utilisants des schémas bien connus, ayant fait leur preuves : Pokémon. Mais on assiste également à une reconnaissance des animés à travers le monde : Le voyage de Chihiro reçut le 1er prix ex-æquo du Festival du film de Berlin 2002 et gagna l’Oscar du meilleur film d'animation en 2003, et Innocence : Ghost in the Shell 2 fut sélectionné pour le Festival de Cannes 2004.